Ce roman retrace l’ascension sociale de Georges Duroy, homme ambitieux et séducteur, employé au bureau des chemins de fer du Nord, parvenu au sommet de la pyramide sociale parisienne grâce à ses maîtresses et au journalisme. Sur fond de politique coloniale, Maupassant décrit les liens étroits entre le capitalisme, la politique, la presse mais aussi l’influence des femmes, privées de vie politique depuis le code Napoléon et qui œuvrent dans l’ombre pour éduquer et conseiller. Les thèmes sont éternels : le sexe, l’argent et le pouvoir.
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Georges Duroy leszerelt őrmester mindössze néhány frankkal a zsebében érkezik Párizsba. Egykori bajtársa szerez számára állást egy helyi lapnál. Ifjú hősünknek nincs különösebb tapasztalata a tollforgatás terén, ezért eleinte barátjának felesége, Madeleine segít rajta. Ám nem ő az egyetlen nő, akinek a rendkívül ambíciózus és nem kevésbé vonzó Georges igénybe veszi a segítségét. A férfi hamar felismeri ugyanis, hogy az érvényesülés legegyszerűbb útja Párizsban a női szalonokon – esetenként hálószobákon – keresztül vezet.
Extrait du livre:
„Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous, Georges Duroy sortit du restaurant.
Comme il portait beau par nature et par pose d’ancien sousofficier, il cambra sa taille, frisa sa moustache d’un geste militaire et familier, et jeta sur les dîneurs attardés un regard rapide et circulaire, un de ces regards de joli garçon, qui s’étendent comme des coups d’épervier.
Les femmes avaient levé la tête vers lui, trois petites ouvrières, une maîtresse de musique entre deux âges, mal peignée, négligée, coiffée d’un chapeau toujours poussiéreux et vêtue toujours d’une robe de travers, et deux bourgeoises avec leurs maris, habituées de cette gargote à prix fixe.
Lorsqu’il fut sur le trottoir, il demeura un instant immobile, se demandant ce qu’il allait faire. On était au 28 juin, et il lui restait juste en poche trois francs quarante pour finir le mois. Cela représentait deux dîners sans déjeuners, ou deux déjeuners sans dîners, au choix. Il réfléchit que les repas du matin étant de vingt-deux sous, au lieu de trente que coûtaient ceux du soir, il lui resterait, en se contentant des déjeuners, un franc vingt centimes de boni, ce qui représentait encore deux collations au pain et au saucisson, plus deux bocks sur le boulevard. C’était là sa grande dépense et son grand plaisir des nuits; et il se mit à descendre la rue Notre-Dame-de-Lorette.”
A BEL – AMI KÖNYV LETÖLTÉSE FRANCIA NYELVEN